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Je composte

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Et les déchets végétaux retrouvent leur vrai nature !

Composter permet de fabriquer un engrais naturel, gratuit et écolo­gique pour son jardin et a le grand avantage de réduire les coûts de collecte et de traitement des déchets. Mieux valoriser les déchets organiques de la poubelle est un enjeu national.
Le dévelop­pement des villes, l’habitat collectif et la diminution des espaces verts à proximité des logements ont fait dispa­raître la pratique ances­trale du compostage. Petit à petit, les foyers ont pris l’habitude de jeter les déchets organiques (également appelés bio-déchets) dans la poubelle d’ordures ménagères. Aujourd’hui, ils repré­sentent plus de 30 % de celle-ci, soit 57 kg par habitant et par an*.

Ces déchets ont peu d’intérêt calori­fique et réduisent même les perfor­mances de production d’énergie lorsqu’ils sont incinérés et provoquent un surcoût important et inutile pour les finances publiques.

Pourtant, ces déchets végétaux pourraient faire un retour direct à la terre grâce au processus naturel du compostage.

Composter, c’est possible partout et par tous. Il existe aujourd’hui 4 façons de composter à domicile, quel que soit notre type de logement :

  • le compostage en tas,
  • le compostage en bac,
  • le compostage partagé,
  • le lombri­com­postage.

Et vous ? Lequel allez-vous choisir ?

*Chiffres SIVALOR  2018

Quel composteur pour moi ?

Maison

Le compostage en tas

Il est simple, efficace et confor­table. Il est parfai­tement envisa­geable lorsque l’habitation est entourée d’une bonne surface de terrain car les volumes de matières à composter sont alors plus importants.

Pour installer le tas, il faut réserver dans le jardin au minimum 2 m² dans un endroit légèrement ombragé et abrité du vent.

Il est préfé­rable de constituer le tas sur un lit de petits branchages, un caille­botis de rondins, ou une palette pour permettre à l’air de s’infiltrer par la base. On peut prévoir aussi une cheminée au centre du tas (branchage ou conduit perforé) pour une meilleure aération.

Bien mélangées et broyées, les matières peuvent être mises en tas.

Certes, avec la matière à l’air libre, le brassage est facilité, mais l’exposition aux intem­péries et aux change­ments clima­tiques crée un handicap pour réaliser un compost de qualité.

Téléchargez le guide du compostage

compostage en tas jardin

MaisonLe compostage en bac

Il existe 2 types de bac à compost :
Le bac à compost en bois : il protège mieux des intem­péries, du froid et de la séche­resse. Les compos­teurs en bois sont très adaptés au brassage du tas et à la récupé­ration du compost.
Le bac à compost en plastique : il prend en général peu de place et vous permet de l’uti­liser pour des surfaces assez faibles (moins de 300 m²). Il permet de faire du compost rapidement, en quatre à cinq mois. Il donne un mélange homogène. Par contre, il nécessite une surveillance régulière pour éviter que le compost sèche ou qu’il soit trop humide. La plupart des compos­teurs en plastique ont une durée de vie moins élevée qu’un composteur en bois, car ils sont plus fragiles à la manipulation.

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compostage individuel

LombricomposteurLe lombri­com­postage

C’est une technique utilisant des lombrics pour accélérer le processus de décom­po­sition des déchets organiques. L’objectif est de créer du compost, notamment en trans­formant les déchets de cuisine en un compost bio de qualité et en produisant un engrais liquide organique.
Beaucoup plus rapide que le compostage tradi­tionnel en jardin (en bac ou en tas), le lombri­com­postage nécessite moins de travail : celui-ci est fait par les vers, sans remuer ni arroser, dans un récipient qu’on appelle un lombricomposteur.

Le lombri­com­posteur est très sensible aux écarts de tempé­ra­tures, à la lumière et aux vibrations.

Idéalement, il se place sous l’évier de la cuisine ou un lieu attenant pour être proche des déchets de cuisine

Lombricomposteur

ImmeubleLe compostage partagé

Celui-ci comprend tout site collectif permettant le compostage près de chez soi : au pied de son immeuble, au sein de sa résidence, de son quartier.  Pour construire un tel espace, il faut un accord entre les habitants volon­taires et les acteurs du terri­toire (la commune, les associa­tions, la copro­priété, etc.) pour organiser du compostage partagé. Cette discussion aboutit à la répar­tition des tâches et des rôles de chacun. C’est ainsi que le compostage devient “partagé”. Chaque citoyen, même celui qui n’a pas de jardin, peut produire du compost et réduire sensi­blement le poids de ses poubelles. Cette démarche engendre des relations de bon voisinage, ainsi que des moments convi­viaux qui prolongent dans la bonne humeur le “partage”.
Un projet de compostage partagé ? Prenez contact avec le SIVALOR pour être accom­pagné dans sa réalisation !

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composteur collectif

Guide pratique du compostage

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Le compostage individuel : conseils et technique

Le compostage individuel en vidéo

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Le compost, ça sent mauvais

Le compost, ça attire les moucherons

Le compost, ça attire les moucherons

Les tutos

Fabri­cation d’un composteur

Fabri­cation d’un lombricomposteur

​Les règles d’or du compostage

La diversité

LA DIVERSITÉ

Mélangez vos apports en déchets bruns et verts, humides et secs, fins et grossiers.

Humidité

L’HUMIDITÉ

Évitez l’assèchement de votre compost en vérifiant réguliè­rement qu’il ne soit ni sec, ni trempé.

Aération

L’AÉRATION

Brassez votre compost couche par couche pour l’oxygéner et éviter les odeurs nauséabondes.

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